COP30 à Belém : WEP Burkina amplifie la voix de l’Afrique et des solutions locales

La COP30, qui s’est tenue à Belém, au cœur de l’Amazonie, du 10 au 21 novembre 2025, a marqué un moment décisif pour l’avenir du climat. 12 jours de négociations et de discussions ont permis de mettre en lumière les défis globaux et les solutions locales. WEP Burkina y a participé pour porter la voix des communautés africaines, montrer que l’Afrique n’attend pas mais agit déjà, et rappeler que les réponses existent ici et maintenant, loin des discours symboliques.

WEP Burkina : porter la voix des solutions locales

WEP Burkina a souligné que l’Afrique n’est pas seulement confrontée aux effets du changement climatique : elle est déjà source de solutions concrètes. Les savoirs locaux, transmis de génération en génération, offrent des réponses efficaces et durables pour protéger les écosystèmes et renforcer la résilience des communautés.

Exemples concrets présentés à la COP30 :

🌱 Restauration communautaire des forêts : des villages et collectivités locales participent activement à la régénération des forêts, contribuant à la séquestration du carbone et à la biodiversité.

🌾 Agriculture résiliente et adaptée : cultures diversifiées et pratiques agroécologiques pour faire face aux sécheresses et aux sols appauvris.

👣 Transmission des savoirs traditionnels : techniques locales de conservation et de gestion durable des terres, intégrées aux pratiques modernes.

💧 Gestion durable des ressources  : initiatives communautaires pour préserver l’eau, les sols et les écosystèmes.

Engagements et messages internationaux

La COP30 a été l’occasion pour les leaders mondiaux de rappeler que le temps des promesses est terminé et que l’action concrète est impérative.

🇧🇷 Président Lula (Brésil)  : « Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse. »

Ambassadeur André Corrêa do Lago (Président COP30) : appel à une nouvelle ère de mise en œuvre, de solidarité et de crédibilité.

Mukhtar Babayev (ancien président COP29)  : « Il n’y a plus de place pour des promesses sans actions. »

Burkina Faso, Pamoussa Ouédraogo  :

insistance sur le financement réel de l’adaptation et la reconnaissance des besoins spécifiques de l’Afrique.

Enfin la société civile africaine, par la voix de Bridget Mugambe (AFSA),

appelle à soutenir directement les solutions locales, en particulier l’agroécologie, moteur d’adaptation pour nos communautés.

Ces messages ont montré que les enjeux sont globaux, mais que les solutions doivent être localement pertinentes, adaptées aux contextes spécifiques des populations vulnérables.

Le Burkina Faso : une voix forte pour la justice climatique

Le Burkina Faso a porté avec force la voix de ses communautés sahéliennes. Le Ministre Roger Baro a rappelé que la justice climatique n’est pas une faveur, mais un droit fondamental :

« L’Afrique n’a pas à mendier son adaptation. »

Cette déclaration traduit une volonté claire de l’Afrique d’être actrice de sa résilience et de sa transition climatique, en proposant des solutions concrètes et en défendant ses besoins spécifiques sur la scène internationale.

Clôture et perspectives

La COP30 s’est conclue avec des avancées historiques, un renforcement du multilatéralisme et des engagements concrets pour le climat. WEP Burkina salue l’action du Burkina Faso et rappelle que le travail ne s’arrête pas là : protéger les populations vulnérables et soutenir les solutions locales reste une priorité.

📅 Rendez-vous à Antalya en 2026 pour poursuivre la mobilisation mondiale et renforcer la lutte pour la justice climatique.

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